Depuis 2010, la goélette Tara prélève des microplastiques (de 0,2 à 5 mm de diamètre) dans ses filets. Le constat est clair : les fragments de microplastiques sont omniprésents dans l’Océan.
Après s’être concentrée sur cette pollution en mer Méditerranée en 2014, après avoir découvert l’importante zone d’accumulation dans l’Océan Arctique en 2017 et identifié la biodiversité associée aux microplastiques dans le gyre du Pacifique Nord en 2018, la goélette Tara remonte aux sources de cette pollution pour évaluer l’impact des microplastiques de la terre vers la mer.
Différents filets sont tirés à partir de la goélette Tara ou de son embarcation légère pour prélever les microplastiques de la surface jusqu’à 50 m de profondeur, par exemple le filet manta.
Prélèvements issus d’un filet de 60 cm de large traîné sur environ 100 mètres au cœur du « continent plastique » dans le Pacifique Nord.
40 scientifiques et 2 objectifs communs. Biologistes marins, écotoxicologues, océanographes, modélisateurs, chimistes et physiciens composent une équipe interdisciplinaire qui va tenter à travers l’Europe de :
Identifier les sources de pollution, comprendre leur fragmentation dans les fleuves et prédire leur dispersion vers l’Océan
Comprendre les impacts de ces sources de pollution sur la biodiversité et la toxicité des microplastiques sur les organismes. Les échantillons sont récoltés dans le continuum terre-mer, de l’eau douce à l’eau salée - fleuves, estuaires et mer, sur les quatre façades maritimes européennes : mer du Nord, mer Baltique, océan Atlantique et mer Méditerranée.
et remonte à la source de la pollution
Comment sont prélevés les échantillons dans l’Océan et les fleuves ?